Le projet S*iris

Exemple de rapports

Rapports produits par S*iris pour quatre interrogations.

  1. Quel est l'effet présumé de l'utilisation de l'herbicide 2,4-D dans un habitat contenant une population de Gentianopsis crinita?
  2. Quel est l'effet présumé de l'utilisation du pesticide chlordane aux mois de mai et juin dans un habitat contenant une population de Viola rotundifolia?
  3. La construction d'un chemin forestier et la traverse d'un cours d'eau auront-t-ils des effets néfastes sur la salamamdre pourpre présente dans l'habitat?
  4. L'aster à feuilles de linaire et son habitat sont-ils sensibles à la présence de véhicules tout terrain?

Application d'un herbicide

Quel est l'effet présumé de l'utilisation de l'herbicide 2,4-D dans un habitat contenant une population de Gentianopsis crinita?

1. INTRODUCTION

Un herbicide à large spectre appliqué durant la saison de croissance détruirait toutes les plantes, qu'elles soient rares ou non, de l'emprise. Là où une application est faite juste avant la période de floraison/fructification, ou touche toute la population d'une espèce rare, les résultats peuvent être catastrophiques (MD Natural Heritage Program, 1992).

Les applications d'herbicides sélectifs qui ne causent que des dommages occasionnels et ne visent que des espèces ciblées ont des effets moins significatifs sur les espèces rares. Lorsque l'emprise au complet est maintenue par des applications sélectives (sur un cycle de 2 à 5 ans), les impacts directs dus aux herbicides sont probablement minimes (MD Natural Heritage Program, 1992).

D'un autre côté, les effets indirects d'une application d'herbicide sélectif dans une emprise peuvent éventuellement s'avérer plus néfastes aux espèces rares que les effets directs. La communauté de mi-succession qui se développe typiquement après quelque temps à la suite d'arrosage sélectif de végétation ligneuse peut éliminer les espèces herbacées rares qui nécessitent une voûte arborée ouverte pour leur croissance. Les herbacées vivaces clonales et agressives peuvent aussi proliférer et remplacer les espèces rares (MD NATURAL HERITAGE PROGRAM, 1992).

L'évaluation des impact liés à l'application d'un herbicide tient compte de l'effet distinct de cet herbicide sur les différents groupes végétaux. Ainsi, après que l'utilisateur ait identifié de quel herbicide il s'agit dans la liste de ceux utilisés au Québec, les éléments nécessaires à l'évaluation sont puisés dans la base de données associée au système. Il s'agit principalement de la famille de la plante, de sa longévité, de sa forme de croissance liée au substrat, de sa forme de croissance, de son code d'espèce lequel indique le groupe taxonomique (e.g. dicotylédone, monocotylédone, ptérydophyte, gymnosperme) et dans certains cas du genre de la plante.

Les règles montées en regard des herbicides assument que ceux-ci sont utilisés selon la dose recommandée sur l'étiquette du produit. Elles ne tiennent plus dès que la dose appliquée excède cette recommandation.

2. NOMENCLATURE DE L'ESPÈCE

3. PRINCIPALES VARIABLES CONNUES

Les principales variables utiles à l'analyse sont les suivantes:

Pour le projet:

Pour l'espèce:

4. DESCRIPTION DE L'HERBICIDE

Le 2,4-D est un herbicide systémique sélectif; il persiste de une semaine à 2 mois dans la plupart des sols; il n'est pas sujet au lessivage ou à l'écoulement de surface vers les ruisseaux ou plans d'eau (COSSETTE et al., 1988); il peut migrer selon BROWN et MEYER, 1993. (*dh)

5. IMPACTS DE L'APPLICATION DE L'HERBICIDE

6. RECOMMANDATIONS

7. NOTES

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Application d'un pesticide

Quel est l'effet présumé de l'utilisation du pesticide chlordane aux mois de mai et juin dans un habitat contenant une population de Viola rotundifolia?

1. INTRODUCTION

Les impacts liés à l'application de pesticides sont identifiés à partir du pesticide utilisé et de sa période d'application tels que proposés par l'utilisateur. Par la suite, S*IRIS recherche dans la base de données associée aux plantes les facteurs sensibles, propres à une espèce ou à un groupe d'espèces, qui lui permettent d'évaluer les impacts.

Les indicateurs utiles sont la 'phénologie' (floraison ou fructification à chaque demi-mois de l'année), le mode et la 'stratégie de reproduction' (les espèces à reproduction sexuée sont plus sensibles que les espèces non sexuées), le 'vecteur de pollinisation' de la fleur (insecte ou autre), le 'vecteur de dispersion des graines' après la fécondation, la 'longévité' de la plante et la 'viabilité' de ses graines dans l'environnement. La toxicité du pesticide est une mesure relative du risque de mortalité pour les insectes et autres invertébrés lorsque mis en contact avec le produit.

Dans le rapport, les impacts ne sont évalués et listés que lorsqu'il y a concordance entre la période d'application du pesticide et la floraison ou la fructification de l'espèce.

Deux évaluations distinctes sont faites: (1) les impacts de l'application du pesticide sur la pollinisation des fleurs par les insectes et autres invertébrés et (2) les impacts du pesticide sur la dispersion des graines lorsque des invertébrés contribuent à leur propagation.

2. NOMENCLATURE DE L'ESPÈCE

3. PRINCIPALES VARIABLES CONNUES

Les principales variables connues utiles à l'analyse sont les suivantes:

Pour le pesticide:

Pour l'espèce:

Phénologie en floraison (F), en fructification (R) ou végétatif (V):

  1. Début avril (SAPRA): -
  2. Fin avril (SAPRB): F
  3. Début mai (SMAYA): VFR
  4. Fin mai (SMAYB): VFR
  5. Début juin (SJUNA): VFR
  6. Fin juin (SJUNB): VFR
  7. Début juillet (SJULA): VR
  8. Fin juillet (SJULB): VR
  9. Début août (SAUGA): VR
  10. Fin août (SAUGB): VR
  11. Début septembre (SSEPA): VR
  12. Fin septembre (SSEPB): R
  13. Début octobre (SOCTA): -
  14. Fin octobre (SOCTB): -

4. EFFETS SUR LA POLLINISATION

S*IRIS a vérifié la période d'application du pesticide, la période où l'espèce est au stade de floraison et la toxicité du pesticide.

4.1 Impacts ou effets appréhendés

4.2 Recommandations de protection

5. EFFETS SUR LA DISPERSION DES GRAINES

S*IRIS a vérifié la période d'application du pesticide, la période où l'espèce est au stade de fructification et la toxicité du pesticide.

5.1 Impacts ou effets appréhendés

5.2 Recommandations

6. NOTES

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Construction d'un chemin forestier

La construction d'un chemin forestier et la traverse d'un cours d'eau auront-t-ils des effets néfastes sur la salamamdre pourpre présente dans l'habitat?

1. INTRODUCTION

L’évaluation des impacts liés à la construction, à l’entretien ou à l’élargissement de projets linéaires (route, lignes ou corridors hydroélectriques, pipelines, etc.) tient surtout compte du type d’habitat occupé par l’espèce animale ou végétale. L'information est puisée dans la base de données et dans les matrices d'habitat. La nature du projet, et ses implications sur le milieu environnant (modification du drainage, ouverture à la cueillette, circulation et piétinement, etc.) sont des informations fournies par l'utilisateur

2. NOMENCLATURE DE L'ESPÈCE

3. PRINCIPALES VARIABLES CONNUES

Pour le projet:

Considérations spéciales à considérer:

- Modification du drainage
- Traverse de cours d'eau ou de milieux humides

Pour l'espèce:

4. IMPACTS DU PROJET LINÉAIRE

5. RECOMMANDATIONS

6. NOTES

La création de plusieurs petites mares artificielles en des endroits favorables peut être une mesure intéressante pour remplacer les habitats d'amphibiens potentiellement perturbées par des aménagements routiers (LENSKI, 1988). (*rd)

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Piétinement

L'aster à feuilles de linaire et son habitat sont-ils sensibles à la présence projetée d'un sentier pour véhicule tout terrain?

1. INTRODUCTION

L'évaluation des impacts du piétinement résulte d'une brève analyse des caractéristiques physiques du site (drainage, pente, substrat), des types d'usages du sentier (piétons, VTT), ainsi que de la période de l'année où la circulation est prévue. Par ailleurs, les types d'aménagement déjà existants sur le site (ponceaux, trottoirs, etc.), s'ils existent, peuvent contribuer à réduire l'ampleur des impacts, alors que le type d'activité prévu (sentier d'interprétation, portage, etc.) permet de pondérer l'effet des autres facteurs.

Les risques du piétinement sont déduits des réponses de l'utilisateur aux questions posées en fonction d'un système de pondération tenant compte de chaque élément de réponse possible.

Les risques sont évalués selon l'échelle suivante, sur un maximum de 33:

  1. 1-6: risque très faible.
  2. 7-11: risque faible.
  3. 12-16: risque modéré.
  4. 17-24: risque élevé.
  5. 25-33: risque très élevé.

La résistance de la plante à l'écrasement est évaluée en fonction de sa forme biologique, sa forme de croissance et sa longévité.

2. NOMENCLATURE DE L'ESPÈCE

3. PRINCIPALES VARIABLES CONNUES

Les principales variables utiles à l'analyse sont les suivantes:

Pour le site:

Pour l'espèce:

4. RISQUE DE PIÉTINEMENT ET RÉSISTANCE DE LA PLANTE À L'ÉCRASEMENT

Compte tenu des pondérations associées aux variables du terrain, au type d'usage, à la période de l'année et à la fréquence anticipée du piétinement selon le type d'activité prévu et les aménagement déjà existants sur le site, le risque de piétinement est de 28/33.

D'autre part, la résistance de la plante à l'écrasement est jugée faible.

5. PRÉOCCUPATIONS ET RECOMMANDATIONS

6. NOTES

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Copyright © 1997 Systèmon.
Révision : 21-05-1998.